Il est conseillé aux victimes de faire opposition le plus rapidement possible afin d’être remboursés des sommes dérobées.© Jonas / Pixabay
Les arnaques aux prélèvements européens (SEPA) non autorisés se multiplient dans l’Hexagone. Les sommes dérobées oscillent généralement entre 300 et 650 €. Il est recommandé aux victimes de faire opposition le plus rapidement possible.
Une nouvelle arnaque prend de l’ampleur en France. Selon la plateforme de signalements d’escroquerie Signal-Arnaques, cette dernière prend la forme de prélèvements bancaires européens (SEPA) non autorisés. Plusieurs dizaines de victimes auraient déjà perdu des sommes oscillant entre 300 et 650 €, précise RTL .
Le nom d’une société revient régulièrement dans les témoignages de victimes : ENS. Cette mystérieuse entreprise prétend réaliser des travaux de maintenance pour justifier ces prélèvements de plusieurs centaines d’euros. C’est du moins ce qu’affiche le libellé des opérations.
Faire opposition
Problème : ces prélèvements n’ont jamais été autorisés par les usagers. D’après le site spécialisé Signal-Arnaques, il se peut que les escrocs aient réussi à contourner ces autorisations en accédant au numéro IBAN des comptes prélevés. Dans ce cas, il ne leur restait plus qu’à demander aux banques d’effectuer ces prélèvements. Pour l’heure, il semble toutefois difficile de savoir si la négligence des établissements bancaires peut être engagée ou non.
Toujours est-il que la plateforme conseille aux victimes de faire opposition le plus rapidement possible afin d’être remboursés des sommes dérobées. Le site rappelle à ce titre que « tout prélèvement non autorisé dans l’espace économique européen de moins de 13 mois doit vous être remboursé par votre banque ». Tout prélèvement SEPA autorisé peut d’ailleurs faire l’objet d’une demande d’annulation dans les huit semaines qui suivent son exécution, ajoute la plateforme.