Dès que vous poussez la porte d’une banque votre argent est en danger et même celui que vous n’avez pas.
Savez-vous quelle est l’affirmation la plus saugrenue ?
C’est celle qu’on entend assez souvent « le banquier c’est un ami » ou « mon conseiller est sympathique ». Aussitôt une question vient à l’esprit: Comment se fait-il alors que vous soyez dans cette situation ?
Et là, plus de réponse.
Et bien, avec force, nous vous le disons : le banquier n’est jamais votre ami, il est un danger permanent. Et plus vous lui faites confiance, plus vous êtes en danger. Le jeu de la vérité est dangereux.
D’abord, celui que vous appelez banquier est un employé et non un banquier. Il doit servir les intérêts de son patron. Le banquier, personne ne le connaît. C’est une société commerciale dont les actions appartiennent à des investisseurs, le plus souvent sans état d’âmes, qui restent anonymes. Cette société est dirigée par une dizaine de personnes que vous ne connaîtrez jamais, que vous ne verrez jamais, qui donnera toujours raison à son employé si celui-ci rapporte de l’argent même si son comportement est contraire à votre intérêt personnel.
Aujourd’hui, l’employé n’a plus de pouvoir ou celui-ci est si restreint qu’il équivaut à zéro. C’est l’ordinateur qui commande. Il a été réglé pour faire de l’argent par les dix que vous ne verrez jamais.
Une seule possibilité pour l’employé: aggraver les défauts du système s’il joue le jeu du système ou, s’il n’adhère pas, amoindrir les conséquences néfastes.
On trouve des employés qui comprennent l’horreur, le scandale que constitue le fait de s’acharner sur les plus faibles. Rien n’est plus minable, insupportable que frapper un homme à terre. C’est ce que fait le système bancaire avec les frais.
Il ne suffit pas d’être convaincu de l’horreur du système, il faut aussi avoir le courage de prendre le risque de mécontenter le système c’est-à-dire son employeur. Ces employés existent encore. Mais ils sont peu nombreux.
Alors, la bonne conduite est de ne pas faire confiance, de ne pas tout dire, de rester dans un état d’éveil permanent, de ne rien accepter et même pour les demandes importantes de manier l’écrit, voir la lettre RAR. De ne pas hésitez à changer de banque si les rapports se dégradent.