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Archives Mensuelles: novembre 2023

Forte croissance pour la fraude au virement: +64% de 2021 à 2022

En forte croissance (+64% entre 2021 et 2022), la fraude au virement met les banques au défi. Les traditionnels dispositifs de sécurité touchent leurs limites face à l’appétit des cybercriminels, et les régulateurs poussent pour moderniser les pratiques. Quelles sont les nouvelles tactiques anti-fraude ? Et quelles sont les banques qui s’en emparent ? On fait le point.

C’est, parmi les moyens de paiement à votre disposition, l’un des plus sûrs. Mais c’est aussi celui qui enregistre la plus forte croissance de la fraude. En 5 ans, de 2018 à 2022, le montant total des sommes détournées a été multipliée par 3, pour atteindre 313 millions d’euros, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP) de la Banque de France. Pire, le nombre d’opérations frauduleuses a explosé : +64% entre 2021 et 2022. Les chiffres ne mentent pas : les cybercriminels, contrariés par la sécurisation croissante des paiements par carte bancaire, se reportent massivement sur la fraude au virement.

En forte croissance (+64% entre 2021 et 2022), la fraude au virement met les banques au défi. Les traditionnels dispositifs de sécurité touchent leurs limites face à l’appétit des cybercriminels, et les régulateurs poussent pour moderniser les pratiques. Quelles sont les nouvelles tactiques anti-fraude ? Et quelles sont les banques qui s’en emparent ? On fait le point.

C’est, parmi les moyens de paiement à votre disposition, l’un des plus sûrs. Mais c’est aussi celui qui enregistre la plus forte croissance de la fraude. En 5 ans, de 2018 à 2022, le montant total des sommes détournées a été multipliée par 3, pour atteindre 313 millions d’euros, selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP) de la Banque de France. Pire, le nombre d’opérations frauduleuses a explosé : +64% entre 2021 et 2022. Les chiffres ne mentent pas : les cybercriminels, contrariés par la sécurisation croissante des paiements par carte bancaire, se reportent massivement sur la fraude au virement. Plus d’infos en allant à la source de cet article très complet.

Ne négliger pas de vous informer pour éviter des escroquerie quasi indécelable comme celle qui a frappé un adhérent croyant faire un virement à son notaire au vu d’un RIB sensé avoir été envoyé par celui-ci alors qu’l était légèrement modifié par un escroc. Perte de + 13000€.

Les usurpations d’identité, une tendance inquiétante

Selon le ministère de l’intérieur.

Avec le développement d’Internet, les usurpations d’identité sont en plein boom. Un fléau qui peut avoir de graves conséquences. Car une fois vos données personnelles volées, le malfaiteur peut souscrire un crédit ou multiplier les infractions.

L’histoire avait marqué les esprits en 2022. Régis Paluzzano, un ouvrier agricole tarn-et-garonnais, avait mis fin à ses jours, possiblement après avoir découvert être la cible d’une usurpation d’identité. Des banques en ligne lui réclamaient 180 000 euros financés grâce à trois crédits, que des escrocs, comme le soutient sa famille, auraient contractés à sa place.

Selon les services de sécurité, des centaines de milliers de personnes seraient victimes d’usurpation d’identité chaque année en France. Dans le détail, cela consiste à utiliser, par moyens détournés, le nom, prénom et données d’un tiers, à l’insu de la personne. Un phénomène qui a explosé avec la digitalisation et l’essor des démarches en ligne. « Aujourd’hui, l’essentiel de ces délits est lié à la dématérialisation, confirme Me Marie-Camille Eck, avocate au barreau de Paris spécialisée dans les cas d’usurpation d’identité. Derrière son ordinateur, on peut se faire passer pour n’importe qui. Même si bien entendu, les méthodes à l’ancienne existent encore. Il y a toujours des victimes de vol de portefeuille. »

Crédits, retraits de point, mariage…

La plupart du temps, l’usurpateur va utiliser ces données personnelles pour ouvrir des comptes bancaires et contracter des emprunts en ligne. Les organismes bancaires présents sur le web se contentent en effet souvent de quelques justificatifs pour accorder des prêts, sans pousser plus loin les vérifications. Un jeu d’enfant pour les escrocs.

Mais les infractions sont multiples. Avec l’usurpation d’un permis de conduire, la victime va faire l’objet de retraits de points ou va recevoir des contraventions pour des infractions qu’elle n’a pas commises. « L’arnaqueur peut aussi ne pas payer ses trajets SNCF ou en métro », poursuit notre interlocutrice. La personne lésée se voit alors imputer des amendes dans les transports en commun pour des trajets qu’elle n’a pas réalisés.

« J’ai aussi régulièrement des clients qui se voient opposer un refus de renouvellement de leurs papiers d’identité au motif qu’une demande a précédemment été faite. Il s’agit souvent de Français nés à l’étranger », poursuit Me Marie-Camille Eck. Et les sociétés ne sont pas non plus à l’abri du délit. « Des victimes se retrouvent gérantes d’une entreprise avec laquelle ils n’ont rien à voir. Ou alors l’identité d’une société va tout simplement être usurpée pour commettre des escroqueries. » Certaines situations peuvent même aller très loin dans l’insolite. « Un usurpateur qui fait de la prison sous un autre nom. Ou des personnes qui se retrouvent mariées… »

« Je n’ai pas de dossiers qui ne se résolvent pas »

Conséquence de ce vol d’identité ? « L’usurpation est extrêmement pénible et injuste car la victime n’a rien demandé à personne, et elle doit se battre, et éventuellement exposer des frais, afin de faire en sorte de ne pas être tenue responsable d’actes commis par l’usurpateur, explique l’avocate spécialisée. Et il y a toujours le doute : Qu’est-ce que l’escroc a pu faire d’autre ? Quand est-ce que ça va s’arrêter ? Jusqu’où ça va aller ? »

D’autant plus que l’administration, la police et la justice ont beaucoup de mal à neutraliser les imposteurs et à enrayer cette nouvelle forme de délit. Ainsi, les situations se résolvent plus ou moins facilement. « Certains dossiers vont se débloquer sans trop de difficultés. D’autres, c’est la croix et la bannière ». Mais Me Marie-Camille Eck se veut rassurante. « Il y a toujours, à tous les stades, des solutions. Je n’ai pas de dossiers qui ne se résolvent pas. Quand on fait ce qu’il faut, comme il faut, les dossiers se décoincent plutôt en termes de mois, que d’années ».

Le fait d’usurper l’identité d’un tiers en vue de porter atteinte à son honneur est puni d’un an de prison et de 15 000 € d’amende, selon l’article 226-4-1 du Code pénal. Ce délit est puni des mêmes peines lorsque l’usurpation est commise sur internet.

Source: la dépêche du midi

Après le phishing, les escrocs utilisent le quishing pour vider votre compte bancaire

Après les tentatives de phishing, les escrocs misent désormais sur les QR codes. Les pirates informatiques ont décidément de la ressource. Après les arnaques au phishing, les experts alertent contre une nouvelle procédure encore plus pernicieuse : le quishing. On vous explique tout.

Le phishing, c’est quoi ? Utilisé depuis près de vingt ans par les pirates peu scrupuleux, le phishing est une technique d’arnaque en ligne simple, mais redoutablement efficace. Via un SMS ou un mail se faisant passer pour un organisme officiel ou de confiance (comme votre banque, la Sécurité sociale, un transporteur privé ou encore le gouvernement), un escroc va pousser sa victime à cliquer sur un lien frauduleux. Ce dernier renvoie généralement vers un site miroir, et demande plusieurs informations sensibles, comme les noms, prénoms, adresse… ainsi qu’un RIB ou un numéro de carte bancaire. Dans certains cas, la tentative de phishing peut aussi inciter à télécharger un logiciel malveillant, qui se chargera ensuite d’infecter une machine, ou d’aspirer directement vos données personnelles.

Aujourd’hui, les arnaques au phishing sont de plus en plus convaincantes, mais elles commencent aussi à être connues du grand public, qui se méfie des liens suspects et des messages trop incitatifs de la part des entreprises. La cybercriminalité n’a donc pas eu d’autre choix que de renouveler son jeu, en misant sur une autre technique redoutable : le quishing. Derrière ce nom compliqué, le pirate ne fait pas dans l’originalité : les sites, liens ou logiciels frauduleux sont les mêmes, seul le mode opératoire change. Au lieu d’appâter leur victime avec un mail ou un SMS, ils optent plutôt pour un QR Code, affiché à la vue de tous et toutes.

Les QR codes sont partout

Si les arnaques au QR Codes ne sont pas nouvelles, leur nombre a considérablement augmenté pendant la pandémie, où le dispositif était utilisé pour la vérification des pass sanitaires et des dérogations de sortie. Depuis quelques années, les QR Codes sont désormais placardés à la vue du grand public, dans les couloirs du métro ou l’espace urbain. Ils sont aussi utilisés pour authentifier une place de concert, valider des tickets de transports, ou encore accéder au menu d’un restaurant. Une aubaine pour des personnes mal intentionnées, qui peuvent y glisser un ransomware, ou n’importe quel autre logiciel malveillant sous couvert d’une publicité innocente.

De leur côté, les internautes sont généralement peu méfiants à l’égard de ces codes à scanner. Une erreur, surtout quand on sait que les téléphones ne bénéficient généralement pas des mêmes protections qu’un ordinateur. En ajoutant un QR code frauduleux à un mail en provenance d’un service de streaming par exemple, et en menaçant l’internaute d’un blocage de compte imminent, ou en misant sur l’exposition d’un affichage en pleine rue, de plus en plus d’internautes risquent désormais de voir leurs données dérobées. Prudence donc, exhorte l’organisme belge de cybersécurité Safe on web, qui préconise de traiter les QR codes inconnus avec méfiance.

source: article d’Amandine Jonniaux pour le JDG journaldugeek.com

les 20 hausses de frais bancaires à La Banque Postale

De plus en plus généreuses sur les livrets, les banques le sont un peu moins sur le prix de leurs produits et services. En 2023, elles avaient accepté, sous pression gouvernementale, de contenir la hausse de leurs tarifs sous les 2%. Malgré la persistance de l’inflation, ce ne sera certainement pas le cas en 2024, comme le montrent les premières brochures à paraître pour l’an prochain. Exemple avec La Banque Postale. La Banque Postale : mauvaise surprise si vous êtes souvent dans le rouge

L’annonce de la semaine : les nouvelles conditions du prêt à taux zéro

La remontée des taux affecte également la capacité des ménages à accéder à la propriété immobilière. Face à la crise, le gouvernement veut relancer un levier bien connu : le prêt à taux zéro. Les contours de cet élargissement sont désormais connus. Découvrez à quoi devrait ressembler le PTZ 2024.

L’article le plus lu de la semaine : ce qui va changer pour les clients de HSBC

A partir du 1er janvier prochain, le réseau HSBC en France dédié aux clients particuliers va changer de propriétaire. Ce qui va entraîner une série de modifications pour les 800 000 clients puisqu’une nouvelle banque va être créée pour l’occasion. Chéquier, carte bancaire, RIB, assurance vie… Voici le calendrier des nouveautés qui attendent les clients de HSBC.

L’article conseils de la semaine : les astuces pour éviter de payer trop cher vos assurances auto et habitation

Les primes d’assurance auto et habitation vont encore grimper l’année prochaine en 2024. Bien évaluer ses biens mobiliers, se méfier des alarmes, éviter les doublons… Une série de conseils peuvent vous éviter de faire grimper la facture. En voici 10.

Source Money vox

Voici les responsables de la très prochaine faillite de la France.