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Archives Mensuelles: juillet 2021

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– Toutes les compétences sont souhaitées.

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Contrairement à une idée répandue, où que vous vous trouviez en France et même à l’étranger vous pouvez participer et aider.

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Ils sont géniaux nos énarques et nos politiques…la France sera la 10e puissance économique mondiale en 2024.

Elle était la 4e en 1992.

Selon les projections de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, la France sera la 10e puissance économique mondiale en 2024. Elle était 4e en 1992. Pendant ce temps, les pays asiatiques font une percée remarquable. Charles Gave, président de l’Institut des Libertés, livre son analyse sur cet effondrement à Sputnik France.

La dégringolade. En 1992, la France était au quatrième rang des puissances économiques à l’échelle du globe, selon les données la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). D’après les deux organismes internationaux, l’Hexagone n’aura plus que le 10e produit intérieur brut (PIB) du monde en 2024.

​Pour Charles Gave, essayiste, financier et entrepreneur français, la politique économique des gouvernements successifs a mené au désastre, a-t-il expliqué au micro de Sputnik:

«Depuis 1992, la France a été soumise à l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché mondial. Je pense notamment à la Chine. Certains pays ont fait le nécessaire afin de garder leur compétitivité, c’est le cas de la Suède, par exemple qui a un PIB par habitant élevé.

La France a choisi la défensive. Depuis 1992, le poids de l’État dans l’économie a augmenté. Avec la crise actuelle, il doit dépasser les 60%. Je pense qu’il n’y a pas un pays dans l’Histoire qui a réussi à maintenir de bonnes performances économiques sur la durée avec un poids aussi important de l’État dans l’économie.»

Pour le financier, «le poids de l’État est une charge pour les entreprises» et le recul de la France au classement en est une conséquence. «Nous avons choisi de mettre en place une sorte de Ligne Maginot économique afin de nous protéger, mais comme toujours, les stratégies défensives tuent», ajoute-t-il. 

«L’euro a tué la croissance en Europe»

La France n’est pas seule à subir une impressionnante chute. Certains pays européens sont encore plus mal lotis.

Un CRS lors d'une manifestation des Gilets jaunes (photo d'archives)

© Sputnik . Irina Kalachnikova«On risque d’assister à un vrai soulèvement en France» suite à la crise du Covid-19

Ainsi l’Italie, cinquième puissance économique mondiale en 1992 sortira du top 10 en 2024, d’après les estimations des organismes internationaux. Même sort pour l’Espagne, qui était pourtant à la 7e position en 1992. Le Royaume-Uni, 6e en 1992 se retrouve en 9e position dans les projections de la Banque mondiale et du FMI pour 2024. Même l’Allemagne, actuellement première puissance économique d’Europe, devrait accuser une chute dans le classement: du 4e PIB mondial en 2008, elle passerait à la 7e position.

Le traité de Maastricht, texte fondateur de l’Union européenne, a été signé en 1992. Or tous les pays européens présents dans le top 10 des plus importants PIB mondiaux cette année-là ont chuté au classement entre 1992 et 2024, estiment la Banque mondiale et le FMI. Faut-il y voir un lien? Pour Charles Gave, c’est évident:

«L’euro a tué la croissance en Europe. Le sud de l’Europe a cessé de croître à cause d’un taux de change fixe imbécile: la monnaie unique. L’euro fait partie de ces dispositions stupides qui ont permis à l’Europe de se suicider. Après tout, ce n’est que le troisième en un siècle après les deux guerres mondiales. Il y a une telle volonté de sortir de l’Histoire chez les Européens que l’on va bien finir par y arriver.»

Selon le FMI et la Banque mondiale, Berlin serait doublée par une impressionnante Russie, qui passerait de la 9e place en 2008 à la 6e en 2024. Pourtant, les médias occidentaux multiplient les articles sur les soi-disant grandes difficultés de l’économie russe. Qu’en est-il réellement pour Charles Gave?

L’Asie et la Russie en force

«La situation de la Russie peut être comparée à celle de la Grande-Bretagne lors du blocus continental mis en place par Napoléon Bonaparte. À l’époque, cette dernière était en grande difficulté pour commercer avec l’étranger du fait du blocus et a été forcée de se recentrer sur elle-même. Londres a donc développé une industrie qui lui a permis de dépasser tous ses concurrents une fois la guerre finie», analyse-t-il.

«À force d’ostraciser la Russie, cette dernière est elle aussi forcée de se développer. Il y a 20 ou 30 ans, il n’y avait pas un seul fabricant de camembert en Russie. C’est le cas aujourd’hui. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Moscou est aujourd’hui capable de faire des choses qu’il était incapable de faire auparavant, notamment dans le développement pétrolier. Quand vous vous souvenez de l’URSS et que vous voyez que la Russie est aujourd’hui le premier exportateur mondial de blé et l’un des premiers exportateurs de céréales au monde, cela prête à sourire», poursuit-il.

L’autre enseignement d’importance à tirer de ces statistiques est la percée stupéfiante des pays asiatiques, dont les classes moyennes sont en plein essor. En 1992, seule la Chine était présente dans le top 10, en dernière position. 22 ans plus tard, l’Empire du Milieu devrait ravir à la toute-puissante Amérique la place de première économie mondiale. Quant à l’Inde et l’Indonésie, pays peuplés de respectivement 1,353 milliard et 267,7 millions d’habitants, elles étaient absentes du top 10 en 1992 et se retrouveront aux 3e et 5e positions en 2024.

«À partir du moment où les dictatures s’effondrent et où l’ouverture au commerce mondial remplace l’enfermement sur soi et le protectionnisme exacerbé, ces pays commencent à s’enrichir. C’est fou! Durant ces 30 dernières années, l’Asie a adopté le capitalisme quand l’Europe a décidé d’en sortir. Voyez le résultat», explique Charles Gave, également président de l’Institut des Libertés.

D’après lui, «pour créer de la richesse, il faut stimuler la concurrence et les initiatives», ce que ne ferait plus la France. «Avant, nous étions indépendants, concurrentiels et vaillants. Aujourd’hui, ce sont les Asiatiques qui le sont. Sans parler du fait qu’eux n’ont pas de taux de change fixe, cette bêtise inventée par les fonctionnaires européens», souligne-t-il.

Il y a plus d’individus vivant dans le cercle qu’en dehors.

L’Indonésie va également bénéficier d’une augmentation considérable de sa main-d’œuvre, ce qui devrait faire évoluer à la hausse le revenu disponible moyen, d’après le Forum économique mondial. «C’est beaucoup une question de population. Environ deux tiers de la population mondiale vit en Asie», rappelle Charles Gave. En outre, d’importantes compagnies asiatiques ont fait leur apparition, telles que le fabricant chinois de smartphones Huawei, désormais numéro un mondial ou le groupe industriel indien Tata. D’autres devraient suivre dans les années à venir.

Les États-Unis n’auront plus le premier PIB mondial en 2024

Du côté du continent asiatique, seul le Japon devrait perdre des places entre 1992 et 2024 en passant de la 2e à la 4e position. Si le FMI et la Banque mondiale ont vu juste, il y aura quatre pays asiatiques dans le top 5 des puissances économiques mondiales en 2024. L’Europe en est quant à elle éjectée.

Enfin, concernant le continent américain, seuls les États-Unis et le Brésil sont présents dans le top 10 des puissances économiques. D’après les projections, les premiers seraient donc 2e derrière la Chine et le Brésil conserverait sa 8e place, qu’il occupait déjà en 2008.

Charles Gave relativise cette perte de la première place par les États-Unis:

«En PIB par habitant, les États-Unis restent loin devant la Chine. La productivité moyenne d’un employé chinois représente environ 20% de celle d’un Américain. Que le PIB chinois dépasse celui des États-Unis n’est pas étonnant. Vous avez d’un côté 1,4 milliard d’habitants, contre 328 millions de l’autre.»

Source sputnik https://sptnkne.ws/Djz8 Par Fabien Buzzanca

PEL, assurance vie… pourquoi il est si complexe de transférer son épargne entre les banques

Les Français sont nombreux à déclarer vouloir changer de banque. Et pourtant, chaque année, ils sont rares à franchir le cap. Il faut dire que le transfert des produits d’épargne est un frein important à la mobilité bancaire. Voici pourquoi.

Écrit par Sarah Asali Publié le 03/01/2020 à 16h46

Peut mieux faire. L’association de défense de consommateurs UFC-Que Choisir vient de le relever, les Français sont encore peu nombreux à changer de banque. Et ce malgré la mise en place, dans le cadre de la “loi Macron”, du dispositif d’aide à la mobilité bancaire depuis février 2017. Principal frein : le transfert onéreux et compliqué – voire impossible – des produits d’épargne. Ces frais de transfert des produits d’épargne sont peu connus. Et pourtant, les banques ont la main lourde sur ce poste.

A noter d’abord que pour transférer un ou plusieurs produit(s) d’épargne, le client doit se débrouiller tout seul. Contrairement au compte courant, ces enveloppes n’entrent pas dans le champ du dispositif d’aide à la mobilité bancaire. Pour les livrets d’épargne (Livret A, LDDS, LEP, livret jeune), le transfert est gratuit. Même si, en réalité, il s’agit d’un “faux transfert”, note Maxime Chipoy, responsable du comparateur Meilleurebanque.com. En effet, le client doit d’abord clôturer le livret détenu dans son ancienne banque pour ensuite en ouvrir un autre dans son nouvel établissement.

>> A lire aussi – Pour l’UFC Que Choisir, il est toujours très difficile de changer de banque

Jusqu’ici, rien de très compliqué ou de coûteux. Mais, parfois, le transfert d’un livret d’épargne peut tout de même devenir un frein à la mobilité bancaire. “Certains particuliers peuvent dépasser le plafond légal grâce aux intérêts capitalisés sur le livret. Or, en cas de transfert du produit vers une nouvelle banque, ils perdraient ces intérêts”, détaille Maxime Chipoy. Autrement dit, le transfert d’un livret d’épargne peut conduire à une petite perte d’argent pour les épargnants ayant atteint le plafond. Mais il s’agit ici d’un “cas très précis”, ajoute le spécialiste.

Très chers transferts de PEA et de PEL

C’est pour les autres produits d’épargne que les choses se compliquent réellement… et coûtent très cher aux particuliers. En moyenne, le transfert d’un PEL (plan épargne logement) ou d’un CEL (compte épargne logement) vers une nouvelle banque coûte 73 euros, selon les chiffres de Meilleurebanque.com. Pour un compte-titre et pour un PEA, les frais de transfert s’élèvent, en moyenne, à 110 euros et à 140 euros respectivement. Il s’agit ici des frais appliqués par les banques traditionnelles uniquement (plus précisément, dans le cas où le client voudrait transférer son produit d’une banque traditionnelle à une autre ou vers une banque en ligne).

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Depuis 2012, les frais de transfert de ces produits d’épargne ont gonflé de… 30% en moyenne ! “Dans les grilles tarifaires de 2019/2020, ces frais comptent parmi les postes qui ont le plus augmenté”, renchérit Maxime Chipoy. Pas étonnant que les Français soient réticents à l’idée de changer de banque. Car, il faut le rappeler, pour détenir un PEL ou un PEA, la plupart des banques exigent que leurs clients aient un compte courant ouvert pour alimenter ces produits d’épargne. S’ils conservent leur PEA ou leur PEL dans leur ancienne banque, ils sont donc obligés d’y laisser un compte courant ouvert.

En réalité, “c’est l’assurance vie qui pose le plus de problèmes”, souligne Maxime Chipoy. En effet, jusqu’au printemps dernier, les épargnants n’avaient tout simplement pas la possibilité de transférer leur contrat d’un établissement à un autre. Avec la loi Pacte, ils peuvent désormais le faire… en partie. “La loi Pacte a été insuffisante sur ce point”, selon Maxime Chipoy. Ainsi, seuls les transferts au sein d’une même compagnie d’assurance vie sont autorisés. Pas de quoi vraiment permettre le transfert d’une assurance vie d’un établissement à un autre, vu que les contrats distribués par les banques traditionnelles sont quasi-systématiquement assurés par un organisme de leur propre groupe (par exemple : Crédit Agricole et Crédit Agricole Assurances/Predica ; BNP Paribas et BNP Paribas Cardif ; BPCE et Natixis Assurances, etc.).

>> A lire aussi – Assurance vie : comment redynamiser votre vieux contrat

Source: Capital

La fnacab sur Nice matin

Tous responsables et tous coupables.

Français vous êtes entièrement responsables de vos ennuis et/ou de vos problèmes. Dans tous les domaines, j’entends pester contre l’indifférence générale, l’absence de soutien et d’empathie, l’absence d’engagement. Mais les mêmes qui s’en plaignent sont aussi défaillants que les autres.

A la fnacab on le constate tous les jours. Nous recevons beaucoup d’appel mais quasiment personne pour proposer une aide. Or plus que jamais, vous devriez vous mobiliser contre les abus du système qui se multiplient et prennent des aspects multiples mais il est plus confortable de venir nous demander d’attraper la lune et ensuite de gloser sur notre impossibilité d’y arriver tout en ignorant que notre taux de réussite est de 80% ce qui est très important au vu de la plupart des dossiers à traiter généralement catastrophiques. Il est vrai que cette attitude est vieille comme le monde. Depuis plus de 2000 ans on connait la parabole de la paille dans l’oeil du voisin et de la poutre dans son propre oeil.

Vous allez trouver, sûrement, mes propos durs et exagérés. Mais voila, depuis bientôt 25 ans nous luttons contre les abus bancaires bénévolement quasiment dans l’indifférence générale. Seuls quelques personnes isolées contribuent de la manière qu’ils peuvent au combat mais la très grande majorité reste sur le bord du chemin comme les vaches qui dans les champs regardent passer les trains. Même ceux pour qui nous avons obtenu des résultats inespérés oublient de nous en informer et de continuer à cotiser. Il est vrai que ces comportements sont vrais dans tous les domaines.

Mes propos peuvent paraître durs et pas politiquement correcte mais ils sont la vérité qui mérite toujours d’être dite. Ils me sont venus à la réception d’une triste nouvelle à savoir la disparition de l’association l’AFUB qui faisait un bon travail. Elle disparait parce que son principal animateur est décédé et personne ne lui a succédé. Je pense que ce sort risque bien d’arriver à la fnacab.

Alain BOUSQUET

Avocat honoraire

Président

La fraude aux moyens de paiement en hausse de 8,4% en 2020

C’est une info du site économie matin qui le dit et que nous vous livrons. C’est une info trouvé auprès d’une communication de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement

Tous moyens de paiement confondus, en 2020 la fraude est en hausse de 8,4% en valeur et de 4,2% en volume. Le moyen de paiement le plus fraudé est le chèque, il devance même la carte bancaire, apprend-on de la dernière édition de l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement.

La fraude aux moyens de paiement en hausse sur tous les fronts

En 2020, la fraude aux transactions « scripturales » (en d’autres mots, tous les moyens de paiement excepté les espèces) a atteint un montant global de 1,28 milliard d’euros, soit une hausse de 8,4%. Ce sont 7,8 millions de transactions frauduleuses qui ont été répertoriées en 2020, un chiffre en hausse de 4,2% sur un an, nous apprend l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement édité par la Banque de France.

Le taux de fraude s’inscrit en hausse sur tous les moyens de paiement : 0,088% (contre 0,066% en 2019) sur le chèque, 0,068% (contre 0,064% en 2019) sur la carte bancaire et 0,0008% (contre 0,0006% en 2019) sur le virement.

Chèque : un montant moyen fraudé particulièrement élevé

En nombre, l’écrasante majorité des fraudes (97%) se concentre sur la carte bancaire. En montant, en revanche, la carte bancaire ne concentre que 37% de la fraude (à savoir 34% pour les paiements et 3% pour les retraits), sans doute notamment parce que le montant moyen fraudé par carte bancaire est faible (63 euros). Même si le taux de fraude est en hausse, en cumulant les transactions de paiement et de retrait, les montants fraudés sur la carte sont quasi stables d’une année à l’autre (473 millions contre 470 millions d’euros en 2019, soit +0,6% seulement sur an).

Sur le chèque aussi, le montant global fraudé est quasi-stable (538 millions d’euros en 2020 contre 539 millions d’euros en 2019). Le montant moyen fraudé, en revanche, est de toute autre envergure puisqu’il s’élève à 2.438 euros. Ce moyen de paiement reste le plus fraudé en France, que ce soit par le montant ou par le taux de fraude (qui correspond au montant fraudé pour 1.000 euros de transaction).

Source: économie matin Anton Kunin

Les artisans de la crise de 2008 : un ex-Lehman Brothers accuse

Larry McDonald est un ancien de Lehman Brothers. En 2009, il a publié aux États-Unis un ouvrage au titre évocateur : A Colossal Failure of Common Sense, soit, en français, « un monumental échec du bon sens ». Le naufrage qu’il raconte n’est pas seulement celui de sa banque, placée en faillite en septembre 2008 après la découverte d’une masse considérable de créances pourries dans son bilan. Ce naufrage, c’est surtout celui des autorités bancaires, américaines, mais aussi européennes, qui, non contentes de laisser les banques déraper, les ont encouragé à le faire.

Une anecdote prémonitoire

« Après la faillite de Bear Stearns [une des plus grandes banque d’investissement], au printemps 2008, un dîner a réuni, notamment, Hank Paulson, alors directeur du Trésor américain – un ancien dirigeant de Goldman Sachs, aussi – et le PDG de Lehman Brothers, Richard Fuld. Ce dernier a laissé tomber sa fourchette dans son assiette et on a pu l’entendre dire : « J’ai passé plus de temps à mon poste que vous chez Goldman Sachs. Ne me dites pas comment faire mon travail ; je le ferai à mon rythme. » Au final, les autorités ont pris la tête de Lehman Brothers, l’ont plongée dans l’eau et l’ont observée se noyer. »

Des cibles (et de l’argent) trop faciles

« Les universitaires, les gens de Davos, sont très proches des médias. Il leur a été facile d’accuser les banquiers – ils ont évidemment leur responsabilité. Mais ce sont des cibles trop faciles.

Les causes de la crise, ce sont l’argent facile, les taux d’intérêts bas – trop bas pour des durées trop longues –, qui ont incité les investisseurs à acheter des produits financiers toxiques.

La responsabilité des banques centrales a été majeure entre 2006 et 2008 ; elle le reste aujourd’hui. […] Si les crédits toxiques [les produits financiers qui sont à l’origine de la crise] ont pu être créés, c’est que la demande de placements a explosé du fait de l’environnement favorable créé par les banquiers centraux. »

Pompiers pyromanes

« Le niveau de dette que les banques centrales ont créée en maintenant les taux si bas, pendant si longtemps, est cinq à six fois supérieur à son niveau d’il y a dix ans. Ce qui représente 37 trillions de dollars [37 000 milliards] de dette nouvelle, entreprises et États confondus. C’est insoutenable.

La prochaine crise ne viendra pas d’un Lehman Brothers ou d’un Goldman Sachs. Ce sera une crise de la dette souveraine, un défaut de l’Italie par exemple.

Les banques centrales expliquent que si elles s’étaient tenues à l’écart du risque, les choses auraient empiré. Mais en ne le faisant pas, elles ont créé un bien plus gros problème. (La BCE, qui détient un grand nombre et une grande variété de titres, est devenue elle-même un « hedge fund » [Fond spéculatif] géant.) En maintenant trop longtemps le patient sous un traitement expérimental – le « quantitative easing », la création monétaire en masse, par exemple –, vous en faites un patient encore plus malade. »

Larry McDonald dirige le Bear Traps Report, un bulletin d’investissement axé sur le risque politique et systémique. Il a co-écrit Inside Job, un film très critique sur la crise du subprime, qui s’est vu décerner l’Oscar du meilleur documentaire en 2010.

Source: France info

Les français votent avec leur pieds… — INSURRECTION PACIFIQUE

La reprise est là, mais la France de Macron est déjà en faillite ! — INSURRECTION PACIFIQUE

Marc RoussetCatégorie : Economie 27 juin 2021 4 minutes de lecture Imprimer ou envoyer cet article La droite « fourmi » allemande met déjà en garde la France sur son budget, souhaitant une « Union de la stabilité et non une Union de la dette », même si la chancelière Merkel est consciente que des dépenses […]

La reprise est là, mais la France de Macron est déjà en faillite ! — INSURRECTION PACIFIQUE